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CARTES

A vélo sur les routes

13 routes coups de coeur

 

Comme pour les bike shops, voila une liste non-exhaustive des routes qui nous ont particulièrement marquées et plues. Nous vous les recommandons si vous recherchez votre itinéraire et avez la possibilité d’emprunter l’une d’elles. Tous nos fichiers .kml sont disponibles au téléchargement et chaque description finit par un lien vous redirigeant vers notre articles et ses photos pour plus d’informations sur la route en question.

1/ Vlore – Sarande, Albanie

La côte sud albanaise est très jolie. La région est moins peuplée que le reste de l’Albanie ce qui rend le camping sauvage relativement facile le long des plages ou en hauteurs le long de la côte. Il y a principalement qu’une seule route, pas très large mais il y a vraiment peu de trafic. A savoir que 15km après Vlore commence une belle montée de col de 1000m de dénivelé. Il s’agissait de notre première vraie montée et on appréhendait, mais la pente est régulière et peu raide. C’est une jolie montée qui démarre au niveau de la mer et finit dans la forêt et les pins avant de redescendre rapidement par une série de lacets sur la côte de l’autre côté.

2/ Manavgat – Beysehir, Turquie

Pour aller à Beysehir il est possible d’emprunter la nationale, mais il serait dommage de rater les magnifiques routes de montagnes qui relient les deux villes. La route proposée n’est pas toute simple. Ça monte beaucoup et ce n’est pas tout le temps goudronnée. Mais pas d’inquiétude, les pistes sont bonnes et les paysages vous donneront toute la motivation nécessaire. La route passe par de petits villages de montagne assez isolés. C’est idéal pour le camping sauvage. Il y a des emplacements partout et suffisamment de rivière ou de fontaine de village pour faire le plein d’eau. Le trafic est presque inexistant.

3/ Goreme – Goksun, Turquie

La Cappadoce vaut le détour en Turquie. Les églises, les gorges et les grottes (il est possible de bivouaquer dans de magnifiques cavernes creusées prêt de Selimne cathédrale) sont uniques. Si vous avez la fenêtre météo il faut aller camper sur les hauteurs de Göreme pour voir le décollage des ballons au lever de soleil. La route que nous avons pris ensuite part d’abord vers l’est, en passant Urgup, puis se dirige petit à petit vers le sud. Le but était de rejoindre Gaziantep pour goûter les meilleurs baklava du pays. Jusqu’à Develi et au delà, ce n’est que de la petite route peu trafiquée avec de beaux paysages. Ça monte légèrement mais rien d’insurmontable. Une fois passé le village de Tasçi commence par contre une bonne montée de col pour arriver à 1990m d’altitude. Si vous avez de la chance (ou pas de chance ça dépend de vos envies), vous aurez de la neige au sommet. La descente et la route qui suit se poursuit agréablement jusqu’à rejoindre la nationale qui nous amène jusque Goksum. malheureusement nous n’avons pas trouvé d’alternative à cette dernière portion sur la nationale.

4/ Van – Khoy, Turquie – Iran

A l’inverse de ce que l’on pourrait croire en se rapprochant d’une frontière, il y a très peu de trafic sur cette route. Elle passe par des paysages de montagne, secs et aride mais tràs beaux. La frontière dans une gorge au milieu de la chaîne de montagne donne une ambiance particulière. En Iran commence alors un super descente jusque Khoy. Une pente très faible qui permet de garder une bonne vitesse sans trop d’effort pendant longtemps. De manière général il y a plus de trafic en Iran mais cette zone de montagne reste encore agréable à pédaler.

5/ Miandoab – Tahkt-e-Souleyman, Iran

En partant de Miandoab on s’enfonce de plus en plus dans une gorge au travers de la montagne. Plus on avance et plus ça devient sauvage et tranquille. Il faut monter pour passer un col mais ça vaut le coup car les villages de montagne isolés sont très jolis. On finit par rejoindre une route plus grande mais que l’on quitte rapidement pour aller faire le site de Tahkt-e-Souleyman. Le site vaut le détour. On vous laisse la surprise. N’oubliez pas d’aller voir le « cratère ».

6/ Panjakent – Douchanbé, Tadjikistan

Il s’agit d’un classique. Mais pour aller à Douchanbé depuis l’Ouzbékistan il y a deux options, par le sud ou par Samarcande. On vous recommande Samarcande. Après plusieurs semaines de plat, le plaisir est immense de rentrer dans les montagnes par cette frontière. La route serpente le long de gorges profondes, au parois quelques fois imposantes. Il y la possibilité de faire des aller-retour dans les vallées parallèles des 7 lacs ou du lac de Iskanderkul. Nous avons fait le dernier, très joli. La montée vers le tunnel de la mort est longue, 1000m, mais passe très bien. La pente est régulière et le trafic supportable. Il y a une route secondaire pour éviter le tunnel. Presque pas de trafic, mais ça monte plus et la route n’est pas toujours très bonne. Une fois le tunnel passait on est récompensé par une vue magnifique sur les hauts sommets en face et par le fait que ça ne fait ensuite presque que descendre jusque Douchanbé.

7/ Karakul – Sari Mongol, Tadjikistan – Kirghizstan

On aurait pu noter avant le couloir du Wakhan que nous avons vraiment aimer. Mais c’est personnel et toutes les routes sont bien dans la Pamir. Une fois passé Murghab cependant il serait dommage de rater la dernière partie jusqu’au Kirghizistan. La route est magnifique et passe par le splendide col de l’Ak Baïtal avant de s’ouvrir sur la vue du lac de Karakul et du pic Lénine. La traversée de la frontière peut être une vraie aventure en fonction du vent et de la neige, ce qui ajoute du charme et une bonne ambiance aux paysages de montagne. L’arrivée sur la plaine de Sari Tash est magnifique. N’oubliez pas de vous retourner pour regarder la chaîne de la Pamir que l’on voit enfin de sa grandeur d’ouest en est. On vous conseille ensuite de faire le petit détour jusque Sari Mongol et d’emprunter la piste jusqu’au petit lac au pied du Pic Lénine. Le camping sauvage est libre autour du lac ben qu’il y est plusieurs yourtes. On est alors très près du pic Lénine et il est possible de randonnée jusqu’au camp avancée où les alpinistes démarre l’ascension (on y reviendra).

8/ Litang – Shangri-la, Chine

Cette route de montagne traverse le magnifique plateau tibétain. Ce n’est pas à proprement parlé dans le Tibet officiel. Les permis sont chères et difficiles à obtenir pour les étrangers. Mais, comme nous l’avons appris en traversant ces montagnes, la culture tibétaine s’étend bien plus que sur la zone administrée au Tibet et est complètement présente dans les zones proches du Sichuan et Yunnan. La traversée Litang – Shangri-la reste définitivement un moment fort de notre voyage. Drapeaux, moulins de prières et temples, dont le très impressionnant de Litang, jalonnent toute la traversée. La route est en très bonne état presque tout du long. Les passages de cols se font parfois sur une route de terre mais on retrouve toujours très vite le goudron. L’itinéraire n’est cependant pas facile pour l’acclimatation en altitude avec 6 cols à plus de 4000m. Au final nous seront monté plus haut en Chine que sur la Pamir. Une fois le dernier col à plus de 4000m passé (le col de Kuluke), on commence une superbe descente jusqu’au lit de la rivière dont on suit la gorge jusque Benzilan. La vallée d’abord ouverte, remplie de villages aux maisons traditionnelles, se resserre de plus en plus pour arriver à une gorge étroite. 8 jours de traversée splendide.

9/ Shangri-la – Les gorges du tigre, Chine

Depuis Shangri-la, il est possible de suivre la nationale qui amène en une journée à l’entrée des gorges, mais il serait dommage de rater la magnifique boucle vers le parc national de Potatso, les terrasses blanches de Baishuitai et la village de Haba avec la magnifique montagne du même nom culminant à 5396m juste au dessus. La boucle monte et descend dans les vallées étroites du Yunnan en passant par des petits villages isolés et beaux. Le ravitaillement en eau et les aires de bivouac ne sont globalement pas un problème en Chine. Il y a toujours une réserve d’eau bouillie pas loin pour remplir les gourde, métallique. L’arrivée sur les gorges du tigre se fait par une jolie descente et il est possible ensuite des les traversée pour rejoindre la grande route et continuer plus au sud. Une autre possibilité est de prendre le ferry pour traverser le fleuve Yantze et remonter vers la montagne de Jade et continuer sur Lijiang.

10/ Shaxi, Chine

Le village historique et traditionnel de Shaxi nous a été conseillé par une amie française, Estelle, qui vit à Benzilan où nous l’avons rencontré. Nous n’étions pas sur de la route à la sortie de la vallée en direction de Dali et nous aurions été frustrés de devoir faire demi tour pour retourner longer le lac de Dali. Mais pas d’inquiétude, une jolie petite route se poursuit tout le long de la vallée jusqu’à rejoindre la grande route au sud ouest de Dali que l’on peut remonter jusqu’à arriver en ville. Le village de Shaxi a su gardé un charme historique et malgré le nombre de touriste, le centre ville piéton est très agréable à visiter. La suite de la route contraste ensuite avec se tranquillité. Il n’y a alors presque plus de trafic. La route monte et descend, mais n’est pas difficile. Le revêtement est bon et les paysages tous jolies.

11/ Dali – Jiasa, Chine

L’intérêt de cet route commence réellement 80km au sud, une fois la ville de Midu passée, et plsu precisement le village de Juli. Il est alors possible de quitter complètement la nationale pour s’enfoncer dans la campagne profonde du Yunnan et tracer en ligne droite vers Hekou à la frontière du Vietnam. Par campagne, il ne faut pas s’imaginer que c’est plat. Presque chaque jour comporte 2 à 3 cols de 400m. Mais nous avons apprécié chacune des vallées et aucune montée n’a réellement posée problème. L’entraînement du plateau tibétain a sans doute aidé. Pas d’inquiétude a avoir sur les bivouac. Les spots sont multiples et personnes ne viendra vous déranger. Il n’y a dans l’ensemble presque aucun trafic et il est possible de prendre sur certaines portion des routes qui ne laisseraient de toute façon pas la place à des 4 roues par leur étroiture. Nous avons mis 10 magnifiques jours à traverser avant de rejoindre la grande route après la ville de Jiasa. Le reste jusqu’à Hekou était moins intéressant. Nous recommandons cependant un passage au rizières en terrasses de Yuanyang.

12/ Bac Ha, Vietnam

Il y a deux options pour aller voir les cultures en terrasses vietnamiennes, vers Sapa ou vers Bac Ha. Nous avons opté pour la deuxième, moins touristique. La montée jusque village fait transpirer par l’humidité environnante mais n’est pas longue. Il faut poser les vélos et aller marcher dans les hauteurs du village pour réellement voir les cultures mais le mieux pour cela et de continuer après avoir profiter de Bac Ha, sur la petite route qui part vers l’est. Nous avons été bloqué par des travaux refaisant la route de l’un des cols, mais il est possible de contourner un peu pour arriver à Yen Binh. Les cultures de riz et les maison traditionnelles en bois, surélevées sur pilotis sont présents tout du long. Une fois a Yen Binh, il faut continuer en direction du lac Thac Ba. Ça passe jusqu’au bout sans remonter sur une grande route. De culture en terrasse on passe à de grande culture sur sol plat. Le soleil est plus présent et donne de superbes couleurs sur les chapeaux traditionnels, les buffles et les couleurs du lac. C’est une belle option pour se rapprocher de Hanoï en plaisir.

13/ Mae Hong Son, Thaïlande

A l’égal des routes du nord de la Thaïlande, la plupart des montée sur cette boucle sont sévères, atteignant parfois des dégrées proche de 20%. C’est de loin en Thaïlande que nous avons pédaler nos montées les plus raides. En partant de Chiang Mai, la route qui part vers Pai commence par 130km très jolis avec des passages au travers d’une jungle humide, dense et épaisse, d’un vert profond. La vallée de Pai, à moins d’être en saison humide, est plus sèche. Mais on retrouve vites des zones de forêt humide. La route monte, descend et serpente jusque Mae Hong Son dans de beaux paysages très reculés au nord ouest de la Thaïlande. Le trafic est présent mais faibles et supportables. Ceux sont essentiellement des pick up. Ce qui a un gros avantage sur le stop si besoin. Il est facile et rapide d’arrêter un pick up pour mettre le vélo dedans si une montée, ou la chaleur, vienne à bout des jambes. Les temples pour camper, se doucher ou faire le plein d’eau se font plus rare plus on se rapproche de la frontière birmane mais il y a encore pleins de bons spot de bivouac. Une dernière grosse montée après Mae Sariang est à passer avant de rejoindre la rivière Moei qui marque la frontière avec la Birmanie. Le trafic est bien plus faible, ce qui est super agréable pour rouler, mais il faut penser à prendre de l’eau. Il n’y a pas grand chose jusqu’au village au bout de la descente. La suite dans la vallée, le long de la rivière, est magnifique jusqu’à finir par arriver dans la vallée de Mae Sot.